Arrivée au port de Men Brial et départ en direction du grand phare de l'île. Tout d'abord une petite présentaion de l'île librement inspirée de Wikipédia.
L'île mesure près de 2 kms dans sa plus grande dimension mais sa surface n'est que de 0,5km². Sa partie centrale ne dépasse pas 50 mètres de large. Elle est basse (altitude moyenne de 1,5 mètre) et dépourvue d'arbres. Elle a été fut plusieurs fois presque submergée par des tempêtes.
Elle se situe au milieu d'une zone de récifs très étendue et particulièrement dangereuse, la chaussée de Sein parcourue par des courants souvent violents qui dépassent 6 nœuds en vives eaux. Située non loin d'un axe important de navigation commerciale entre la Manche et l'Atlantique, elle a été le témoin de nombreux naufrages de navires venus s'échouer sur sa barrière de récifs. Au XIXe siècle, plusieurs phares ont été construits sur son pourtour, dont le plus célèbre est le phare d'Ar-Men.
En quittant le port de Men Brial on passe devant l'église et le cimetière de l'île.
un article sera consacré un peu plus tard à l'église.
sur le chemin qui mène au phare.sur la gauche on aperçoit le phare du Gueveur (en français: le grand chien) dynamité par les allemands en 1944 et reconstruit en 1947.Vue sur les maisons du village et la partie étroite de l'île.
Grand gravelot et tourne pierre à collier cherchent leur pitance au bord du chemin et de la petite digue.
"Goulenez" ou le Grand Phare. Anciennement construit en granit en 1839 mais dynamité aussi en 1944 il a été reconstruit en béton en 1951. Haut de 51 mètres sa portée est d'environ 50 kms. Au pied du phare se trouve des batiments techniques qui abritent la centrale électrique qui alimente le phare, les maisons et commerces de l'île mais aussi une usine de désalinisation de l'eau de mer qui permet d'alimenter les habitants en eau douce.
Voici maintenant le monument aux Forces Françaises Libres. Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions :
"Kentoc’h Mervel" (plutôt mourir)
et "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison."
Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance.
Très peu de végétation mais beaucoup de gros rochers un peu partout.
Le chemin qui contourne le phare est bordé de galets que la marée s'amuse à éparpiller un peu partout.
Des chardons apportent une petite touche de couleur sous un ciel qui reste malheureusement tout gris.
Il reste encore à différents endroits des petits murets de pierres sèches qui délimitaient dans le passé les petits lopins de terre des habitants de l'île et qui protégeaient les récoltes des vents dominants.
À l'ouest de l'île, non loin du phare, une petite chapelle isolée entourée d'un muret est dédiée à Saint Corentin, l'évêque qui évangélisa la région. La chapelle Saint Corentin fut bénie le 13 août 1972. Une plaque rappelle le rôle que joua l'abbé Yves Marzin (1920-1999), recteur à l'île de Sein entre 1968 et 1975, dans la reconstruction de la chapelle sur l'emplacement des anciennes ruines.
A côté de la chapelle sur ce que l'on peut considérer comme le somment de l'île (quelques mètres) se trouve la pyramide de "Plas Ar Skoul" qui sert de repère aux marins.
Le prochain article sera consacré à l'église de Sein.
************************************************