Nous quittons Bonifacio à regret car nous avons beaucoup apprécié cette ville et cette région.
Sur la route vers Sartène nous faisons un petit détour par Figari connue pour son aéroport qui dessert le sud de la Corse. Pas grand chose à voir dans cette ville en dehors de l'église en plein nettoyage et du petit cimetière.
On arrive à Sartène vers midi et avons un peu de mal à trouver notre hôtel qui est un peu en dehors de la vieille ville. L'hôtel San Damaniu sera notre meilleur souvenir hôtelier de tout notre séjour. Depuis la terrasse des chambres on a une belle vue sur la vallée et sur la ville.
Il est encore trop tôt pour prendre possession de notre chambre et la réceptionniste nous conseille de partir à pied vers la vieille ville et d'y déjeuner. Il commence à faire très chaud (plus de 30°) et la marche sous le soleil nous semble pénible. Un peu d'ombre en arrivant est la bienvenue.
Sartène, sous-préfecture du département de Corse-du-Sud, se situe dans les montagnes, à quatorze kilomètres de Propriano.
Sartène est, par sa superficie, la plus grande commune de Corse et la onzième des communes de France métropolitaine.
Par ses abords, Sartène semble être un prolongement de la montagne. Selon Prosper Mérimée, Sartène est "la plus corse des villes corses" comme on peut le lire sur un panneau à l'entrée de la petite ville.
Nous déjeunons à une terrasse bien ombragée de la place principale de la ville et parcourons à nouveau les petites rues de la vieille ville.
Retour à l'hôtel sous un soleil de plomb. Nous pouvons avoir accès à la chambre et nous en profitons pour faire ce que les habitants du coin savent si bien faire: une petite sieste.
Bien reposés nous partons ensuite vers le Cap de Roccapina et le rocher du Lion.
Capu di Roccapina est au Sud du triangle de la région du Sartenais, dont la côte aux pointes rocheuses et déchiquetées, est préservée (les 2 autres angles étant Campomoro, au Nord-Ouest, et Sartène, juste au Nord). Il fait partie de la commune de Sartène dont le territoire est le plus étendu de Corse.
L'avancée dans la mer sépare le golfe de Roccapina au nord, de la Cala di Roccapina au sud. Cette dernière se trouve en limite de la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio.
De part et d'autre du cap, se trouvent de remarquables plages : la grande plage d'Erbaju au nord, la plage de la crique de Roccapina au sud. À l'extrémité sud de celle-ci, se situe l'embouchure du ruisseau de Vangone.
La pointe rocheuse dont le point le plus haut se situe à 144 m d'altitude, est remarquable pour le spectacle qu'elle offre au visiteur. Ce culmen est nommé Lion de Roccapina.
Le petit hôtel-restaurant situé en bord de route est tenu par une bretonne du Morbihan depuis de nombreuses années. Nous y prenons un verre bien frais.
L'intérieur est un peu rustique.
Tout à côté on peut visiter un petit musée A casa di Roccapina
Taffoni è orii : le monde mystérieux des rochers de Roccapina. Ancienne maison cantonnière du col de Roccapina. Exposition, spectacle avec audioguide et sentiers de découverte.
Nous décidons de faire cette visite mais comme le musée ferme à 18h00 il faut faire vite. On peut voir des reconstitutions en maquettes de l'habitat ancien montrant l'utilisation des rochers comme abris.
A l'extérieur derrière le musée on peut parcourir un circuit pédagogique mais faute de temps nous n'en verrons qu'une petite partie.
du haut des rochers on a une très belle vue en direction de Bonifacio.en sortant du musée on peut voir un "éléphant" dans les rochers.
Encore une bonne journée. Nous rentrons à l'hôtel. Pour une fois nous pourrons dîner sur place et nous en profitons pleinement. Le soleil se couche au loin et la journée se termine.
demain nous rentrons sur Ajaccio pour y passer notre dernière nuit en Corse.
A suivre donc ......
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