Lundi 10 juin, réveil à 07h30. La pluie est encore là, le balcon est mouillé. Petit déjeuner et on refait les valises (cela devient une corvée mais bon ce sont les vacances ...). Encore quelques gouttes de pluie au moment de charger la voiture mais ce seront les dernières de notre séjour en Corse.
Nous prenons la route à 10h00 en direction d'Aléria par la N200 puis nous continuons sur la N198 qui longe toute la côte orientale de la Corse de Bastia à Bonifacio. Traversée de Ghisonaccia et nous arrivons à Solenzara (notre génération associe ce nom à la chanson de Tino Rossi).
Nous nous garons au parking et partons à pied vers le port. En chemin nous visitons la petite église Saint Paul qui est fort jolie avec son clocher déporté.
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
Une petite pause café dans un des nombreux bars qui bordent le port et petite promenade le long du port de plaisance. Le ciel est encore un peu chargé mais cela ne va pas durer bien longtemsp.
Le prochain arrêt sera Porto Vecchio . Gros coup de chance nous trouvons une place pour la voiture devant notre hôtel le Best Western. Il fait partie de la même chaine que celui d'Ajaccio mais malheureusement pour le même prix la chambre est ridiculement petite. Nous ferons avec.
Départ à pied vers la vieille ville en passant devant la mairie. Porto Vecchio étant ville de départ du Tour de France le 29 juin un podium est déja en place et toute la ville se prépare pour cet évènement. Tout est nickel, les rues sont bien propres, pas un papier ne traine. C'est très agréable à voir.
Nous continuons vers la vieille ville en passant devant de nombreuses boutiques de luxe. On se rend ainsi compte que Porto Vecchio est une station touristique très prisée.
Nous voici devant l'église Saint Jean Baptiste.
Située au cœur de la ville, elle porte le nom du patron de Porto-Vecchio. Sa construction fut terminée au XIXème siècle et son histoire n’est pas banale… En effet, lorsque les habitants des campagnes arrivèrent dans la ville, ils voulurent retrouver la même architecture que leurs églises. La clocher de l’église Saint Jean-Baptiste est donc une réplique de celui de la ville de Quenza, la « capitale » de l’arrière pays. L’église n’est en fait pas tout à fait finie, au départ deux colonnes et un patio devaient être construits. Mais ce sont les dons des habitants qui ont permis à l’église d’exister telle qu’elle est aujourd’hui, or le manque d’argent a limité les projets. Mais peu importe, je suis restée fascinée par la beauté de son architecture et de ses pierres.
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
Juste en face, on peut également admirer la chapelle Santa Cruce datant du XVIIème siècle, qui appartenait à la seule confrérie corse de Porto-Vecchio.
Nous voici devant la porte Génoise qui offre une très belle vue sur le port, les marais salants et le golfe.
L'estomac commence à réclamer et nous déjeunons tout près de cette porte avec vue sur le port. Nous repassons par l'hôtel pour nous reposer un peu et nous partons ensuite vers l'intérieur pazr la D368 qui s'avère être très, très sinueuse. Paysage de forêt, de maquis et de montagnes. On arrive à l'Ospédale mais le temps se gate, la brume descend sur le plan d'eau du barrage de l'Ospédale qui constitue la principale réserve d'eau de la région.
Le températue est tombée à 13° et la brume se fait de plus en plus épaisse. Nous préférons faire demi-tour et redescendons vers Porto-Vecchio. Diner en ville et retour à l'hôtel pour la nuit.
Le programme du lendemain est prévu. Ce sera Zonza, le col de Bavella, le col de Larone et descente vers Solenzara avant de revenir à Porto Vecchio.
A suivre......