La route en arrivant à Camaret domine le port et la première impression est déja très forte quand on découvre sa digue naturelle nommée "le sillon" sur laquelle se trouve un cimetière de bateaux, des chantiers, la Chapelle Notre Dame de Rocamadour et la tour Vauban.
Depuis la digue on aperçoit au loin la pointe des Capucins et le goulet de Brest.
Au début de la digue qui protège le port se trouve le cimetière de bateaux.
Voici maintenant la chapelle Notre Dame de Rocamadour. Sanctuaire du 17e siècle et qui doit son origine aux pélerinages de Rocamadour dans le Quercy. Les pélerins qui venaient des pays nordiques faisaient souvent escale à Camaret.
A quelques pas de la chapelle se dresse la tour Vauban. Construite entre 1693 et 1696 par l'ingénieur du roi, elle a retrouvé son apparence d'origine avec son nouvel enduit ocre rouge qui lui valait dans le passé le nom de "tour dorée". Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2008.
Entre la tour et la chapelle se trouve un petit monument "l'arche de Camaret" qui est un hommage à la mémoire des marins péris en mer.
Sur l'autre face on peut lire en français et en breton la phrase suivante:
" écoute passant, ce n'est pas le vent que tu entends chanter sur les vagues émues sculptées dans la pierre, mais les voix des marins perdus qui montent de la mer."
En face de la tour sur le chantier naval, un vieux gréément le "Camaret" rejoignait son élément après toilettage. Il descendait vers l'eau sur son ber roulant.
Depuis la terrasse d'un restaurant.
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Voici la fin de ce petit reportage sur Camaret. Mon séjour y a été trop court mais j'en garde un excellent souvenir et l'envie d'y retourner.
A suivre: la pointe de Penhir et le musée mémorial.